Activité 4 : La phase de résilience
Introduction :
Le stress aigu est une réponse à une situation exceptionnelle. Les modifications physiologiques et comportementales liés aux phases d’alarme (quelques 1/10ème de secondes à quelques minutes) et de résistance (quelques minutes à quelques heures) sont rapides et ne durent pas dans le temps, donc il y a un retour à la normale appelé résilience.
La résilience est la capacité d’un individu (mais aussi d’une espèce ou d’un écosystème) à retrouver un état d’équilibre appelé homéostasie après un évènement exceptionnel.
Pour l’organisme humain, il s’agit de retrouver un fonctionnement normal après avoir subi une perturbation engendrée ici par un agent stresseur. Le retour à la normal intervient lorsque le taux de cortisol retrouve le niveau initial.
Problème : Quels sont les mécanismes qui permettent de mettre fin au stress aigu ?
Objectifs :
- Comprendre la régulation face à un stress
- Elaborer un schéma bilan de la phase de résilience
Consignes :
- Expliquer les mécanismes de retour au calme.
- Compléter alors le schéma de la sécrétion de cortisol (Activité 3) avec ces mécanismes de retour au calme.
Document 1 : Les cellules cibles du cortisol
Une fois libéré dans le sang, le cortisol agit sur des cellules cibles comme les cellules hépatiques afin d’augmenter la glycémie. Ces cellules possèdent des récepteurs au cortisol. Ces mêmes récepteurs sont également présents dans les neurones de plusieurs régions cérébrales, dont l’hypothalamus et l’hippocampe et l’amygdale. Toute cellule possédant des récepteurs au cortisol va modifier son fonctionnement en sa présence.
Document 2 : Utilisation d’un logiciel de simulation d’expériences virtuelles
Logiciel Stress :
Sur la deuxième page (2. Le contrôle de la sécrétion de cortisol) il est également possible de mettre en évidence les effets du cortisol sur le fonctionnement du système limbique.
Trois graphiques permettent de visualiser la concentration sanguine en différentes hormones : CRH, ACTH et cortisol. Une seringue (à déplacer) permet d’injecter dans la poche à perfusion une hormone parmi les trois. Une injection de cortisol, avec ou sans stress, permet de mettre en évidence les effets du cortisol sur le fonctionnement de l’axe -hypothalamo-hypophysaire.
Exploitation du logiciel de simulation d’expériences :
A l’aide du logiciel, observer les paramètres sans aucune stimulation (sans stress) puis réaliser les expériences suivantes. Noter les résultats dans le tableau ci-dessous et interpréter.
Expériences | Résultats | Interprétations |
Stess seul sans injection de cortisol | ||
Avec injection de cortisol seul (pas de stress) | ||
Stress avec injection de cortisol |
Documents complémentaires et interprétations :
Conclusion sur les effets du cortisol sur le fonctionnement du système limbique :
A l’aide de vos connaissances, nommer cet effet du cortisol sur les structures qui contrôlent sa sécrétion puis expliquer ce qu’il se passe.
Correction :
Pour aller plus loin : Site planete vie de l’ENS