TP-TD 1 déterminisme du sexe

Introduction :  Marta Riesse. âgée de 20 ans, sans antécédents particuliers, est venue pour une consultation dans votre hôpital. En effet à 20 ans, Marta n’a toujours pas eu ses règles. En tant que gynécologue travaillant à l’Hopital de Blois, vous soupçonnez un problème de différenciation des gonades. Vous effectuez donc des analyses et vous demandez l’aide de confrères afin de trouver l’origine de cette anomalie que vous devrez lui expliquer.

Problème : Comment expliquer le trouble de cette patiente ? Comment se mettent en place les gonades fonctionnelles ?

Objectifs : 

  • Comprendre la mise en place des gonades fonctionnelles
  • Comparer le développement d’un individu au développement normal et un individu ayant un trouble 
  • Appliquer la méthodologie d’analyse des documents (je vois que…, or je sais que…, donc je conclus que …)

Doc. 1 : Examen gynécologique

L’interrogatoire a montré qu’il s’agissait d’une fille unique dans la famille. L’examen physique a trouvé un morphotype féminin, une patiente de grande taille. L’échographie a montré la présence d’un utérus réduit. Les deux ovaires n’ont pas été visualisés en échographie. Vous soupçonnez dés lors une anomalie de caryotype.

Doc 2. Caryotype de Magali Riesse et comparaison de caryotypes

a) Caryotype de Magali

d’après futura-sciences

b) Comparaison de caryotypes femme et homme

Modifié par J.Boscq d’après svt dijon

Doc 2. Lien entre le sexe chromosomique et le phénotype

a) comparaison d’individus sans anomalie et avec anomalie chromosomique

D’après J.Boscq

b) L’avis du professeur Benbadis, du service de génétique du CHRU de Tours

Cher Confrère, On observe chez Mme Riesse, aucun accident chromosomique de novo. Après PCR, et analyse par sonde radioactive spécifique, le marqueur moléculaire s’est bien positionné dans la région Yp11.31 montrant que le gène SRY est bien présent. Nous avons donc séquencé le gène et avons obtenu les résultats suivants. Pour les observer, je vous conseille de vous connecter à notre séquenceur en suivant le protocole suivant : 

Grâce à votre navigateur internet, allez sur https://anagene.reseau-canope.fr

Puis connectez-vous grâce à vos codes d’accès

2 séquences apparaissent alors à gauche. Cliquez sur les 2 cases SRY cas7 (Mme Riesse) et SRY ref (gène SRY normal)

Puis Cliquez sur la fenêtre bleue en bas :

Sélectionnez alors les 2 séquences comme cela vous est indiqué en vert

Vous aurez donc 2 manipulations à réaliser pour bien comprendre cette analyse : 

  •   Comparer les 2 séquences puis défilez le long du gène pour observer si une différence apparaît

Dans Histogramme de conservation si c’est gris homogène, les 2 séquences des gènes sont identiques, si vous voyez apparaître un gris foncé et un blanc superposé, vous avez une différence de nucléotide dans la séquence, et vous pouvez relever cette différence

Puis Cliquez sur  et notez le pourcentage de différence (Comment se calcule se pourcentage ?).

  • Sélectionnez de nouveau les 2 séquences puis 

Convertir les 2 séquences Puis de la même façon comparer les 2 séquences appelées protéine SRY Cas7 et SRY ref

Que se passe-t-il à partir de l’acide aminé N° 74 pour SRY cas7 par rapport à SRY ref

Rappel : un gène est le plan de fabrication d’une protéine. Une protéine est constituée d’acides aminés.

Puis Cliquez sur  et notez le pourcentage de différence. Observez la relation de différence entre gène et protéine.

J’objective donc un syndrôme de Swyer caractérisant un gène SRY non fonctionnel.
Bien cordialement,

Pr Benbadis

Doc 3. Différenciation des gonades et des voies génitales

a) schémas comparatifs

Les appareils génitaux restent indifférenciés jusqu’à la 6e semaine de grossesse. On parle de stade indifférencié. A partir de la 7e semaine, les gonades se différencient progressivement pour finir différenciées à la 9e semaine. Les gonades sont alors des testicules pour l’embryon masculin  (XY) et des ovaires pour l’embryon féminin (XX).

D’après J. Boscq

b) Photographies du développement du sexe

d’après J. Boscq

Doc 4. Action du gène SRY chez l’individu normal et celui possédant une mutation 

d’après J. Boscq
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