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Ecrire le phénotype d’une cellule ou d’un organisme
Le phénotype d’un organisme correspond à l’ensemble des caractères affichés par celui-ci. il correspond donc aux molécules qui s’expriment à l’échelle macroscopique
Par convention, il s’écrit entre crochets, en écrivant les caractères présentés en toutes lettres (ou en utilisant les mêmes symboles que les allèles qui le déterminent).
Exemple : [corps gris] ; [ailes vestigiales] ou [vg]
Remarques :
- le phénotype sauvage est le plus couramment observé dans la nature : c’est le phénotype normal
- on n’écrit pas le phénotype d’un gamète (seul type de cellule haploïde étudié cette année) car aucun
caractère n’est « visible ».
Ecrire le génotype d’une cellule ou d’un organisme
Le génotype correspond à l’ensemble des allèles possédés par une cellule ou un organisme.
Par convention, il s’écrit entre parenthèses, en utilisant des symboles pour chaque allèle considéré.
Remarque : Il est impossible d’écrire le génotype entier d’une cellule ou d’un organisme. On se limite donc toujours à quelques gènes, étudiés au cours d’un croisement par exemple.
Ecriture des allèles
Chaque allèle est le plus souvent représenté par une lettre.
Un allèle dominant est un allèle dont l’expression confère à la cellule ou à l’organisme son phénotype :
il est représenté le plus souvent par une lettre MAJUSCULE ou une lettre minuscule suivi d’un +.
Un allèle récessif est un allèle dont l’expression est masquée et non visible dans le phénotype de la cellule / de l’organisme : il est représenté le plus souvent par une lettre minuscule.
Exemple : allèle récessif responsable des ailes vestigiales : vg
allèle dominant responsable des ailes longues : L ou vg+
Si l’écriture des allèles est indiquée dans l’énoncé, vous devez les respecter. Sinon, à vous de les proposer !
Ecriture du génotype
Dans les cellules diploïdes, il y a 2 jeux de chromosomes : chaque gène est donc représenté
dans le génome par 2 allèles situés au même locus (emplacement) sur 2 chromosomes homologues.
Pour un gène donné, on dit qu’un individu est :
- hétérozygote s’il possède 2 allèles différents de ce gène
- homozygote si les 2 allèles sont identiques.
Le génotype représente les allèles portés par un individu donné. Comme on travaille sur une espèce à cycle diplophasique, les allèles se trouvent tous en double exemplaire. Le génotype est écrit entre parenthèse, les allèles d’un même gène sont situés de part et d’autre d’un / ou d’un // : ex : (A1//A1) ou (A1/A1).
Les gamètes étant formés lors de la méiose, leur génotype ne comporte jamais de / ou de //, puisque lors de la division réductionnelle, il y a dissociation des paires de chromosomes homologues
Quelques données de vocabulaire :
- Les deux individus parentaux sont désignés par la lettre « P »
- Leurs descendants forment la 1ère génération « F1 » (1ère génération filiale)
- Le croisement de F1 avec un homozygote récessif est un croisement test (test cross) : leurs descendants forment la « F’2 »
- Quel(s) est/sont le/les caractère(s) étudié(s) ?
- Pour chaque caractère, combien de gène sont impliqués ?
Le caractère…est gouverné par un ou deux gènes.
- Pour chaque gène, quels sont les allèles et leurs relations de dominance ?
- Démontrer que F1 est hétérozygote
Les parents sont de souche pure ou race pure (c’est-à-dire homozygotes pour tous les gènes considérés) donc chacun des parents a légué qu’un seul type de gamète à la descendance F1 : F1 est donc hétérozygote.
- En considérant le phénotype de la F1, en déduire les relations de dominance.
Le phénotype des individus F1qui sont hétérozygotes est ……..donc :
L’allèle responsable de………est dominant/récessif : on l’appellera….
ou Les allèles responsables de………sont co dominants : on les nommera respectivement….
- Si deux gènes sont impliqués, sont-ils sur le même chromosome ?
des chromosomes différents ?
- Pour chaque parent, quel est son génotype ?
- Pour chaque parent, quel est le génotype des gamètes produits ? le % pour chaque gamète ?
Pour chaque parent, faire un schéma de la méiose (grand, en couleur, légendé, titre indiqué).
- Quelles sont les fécondations possibles entre les gamètes des deux parents ?
Faire un tableau/ échiquier de croisement. Doit y figurer :
a) Le génotype des gamètes produits par les parents et le % de chaque gamète
b) Le génotype des cellules oeufs /descendants, leur phénotype et leur %
8. A l’issu de l’analyse : Conclusion: confronter les résultats théoriques (résultats figurant sur l’échiquier de croisement) avec les résultats réels (présentés dans l’énoncé) et répondre à la question posée.
- Si les éléments ne sont pas indiqués dans l’énoncé, il faut poser une hypothèse.
A l’issu de l’analyse :
- si les résultats théoriques (résultats figurant sur l’échiquier de croisement) concordent avec les résultats réels (présentés dans l’énoncé), alors votre/vos hypothèse(s) sont vérifiée(s)
- si ce n’est pas le cas, votre/vos hypothèse(s) est/sont réfutée(s) : il faut poser de nouvelle(s) hypothèse(s) si la question posée de ne vous demande pas seulement de valider ou invalider les hypothèses qu’on vous propose.