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TP-TD 1 : De l’étude de quelques pathogènes à la compréhension de la transmission directe de maladies

Comprendre la transmission directe de maladies et leur propagation

Introduction

Extrait vidéo « Contagion » (très proche de ce qu’on a connu, non ?)

La forte probabilité d’apparition d’un nouveau pathogène fait craindre à l’OMS (Organisation Mondiale pour la Santé) une pandémie qui décimerait une partie importante de la population mondiale. Pour bien comprendre cette crainte, il faut avant tout comprendre ce qu’est un pathogène et quels sont les différentes possibilités de transmission, capable de générer des épidémies ou plus grave des pandémies…

Problèmes : 

  • Comment expliquer la nuisance de certains pathogènes vis à vis de l’être humain ? 
  • Quels sont les modes de propagation des pathogènes ? 
  • Comment expliquer les symptômes ? 
  • Comment identifier des conduites limitant les maladies afin d’empêcher une pandémie, voire même les épidémies ?

Objectifs

Appréhender la diversité des micro-organismes pathogènes

Comprendre la transmission directe de maladies et les risques sanitaires inhérents

  • Compétences travaillées dans le TP (grille à la fin)

I- Les micro-organismes pathogènes et l’impact sur la mortalité humaine

1- A l’aide du diaporama donné sur le SIDA (SIDA.ppt), remplissez le tableau donné dans l’ENT grâce à libre office  (identite_pathogene.odt)

2- En tant que médecin, quels conseils donneriez vous à une femme séropositive pour éviter toute transmission

2- Comparez ce tableau à ceux d’autres maladies décrites dans votre livre P 257 et P 260.

3- Sachant que le nombre de morts annuels par maladies infectieuses est de 17 millions, Calculez le pourcentage dû au SIDA, au choléra et au paludisme.

II- La transmission des maladies

1- d’après le document 1, ci-dessous, donnez le mode de transmission à l’être humain du choléra et comparez le à celui du VIH que vous avez dans le diaporama afin de mettre en avant des différences de transmission.

Document 1 : transmission du choléra 

d’après :institut pasteur

Le vibrion cholérique est une bactérie très mobile, aux exigences nutritionnelles modestes dont l’homme essentiellement et, dans certains cas, l’environnement sont le réservoir. La maladie résulte de l’absorption par la bouche d’eau ou d’aliments contaminés. Une fois dans l’intestin, les vibrions sécrètent notamment la toxine cholérique, principale responsable de l’importante déshydratation qui caractérise l’infection : les pertes d’eau et d’électrolytes peuvent atteindre 15 litres par jour. L’homme joue à la fois le rôle de milieu de culture et de moyen de transport pour le vibrion cholérique. Les selles diarrhéiques libérées en grande quantité sont responsables de la propagation des bacilles dans l’environnement et de la transmission oro-fécale. De plus, la période d’incubation et le portage asymptomatique favorisent le transport des vibrions sur de plus ou moins longues distances.

D’après https://www.pasteur.fr/fr/centre-medical/fiches-maladies/cholera

2- D’après le tableau ci -dessous, et en vous aidant de la fiche méthode « comment réaliser un graphique en SVT ? », tracez le graphique du nombre de patients atteints du choléra en fonction du nombre de jours écoulés en Haïti à partir du 1er octobre 2010.

3- En vous appuyant de la définition de seuil épidémique, analysez le graphique que vous avez tracé. 

Seuil épidémique : C’est un nombre à partir duquel la maladie est considérée comme épidémique. Ce seuil varie en fonction des maladies. Pour le choléra, par exemple, il est défini lorsque il y a dédoublement de cas d’une semaine à l’autre par rapport aux semaines précédentes et pendant 3 semaines consécutives dans une région endémique.

Complément d’information : A propos du SRAS-Cov-2 (Covid 19) :

A propos du R0 ou taux de reproduction d’un pathogène pour la COVID 19 : Le R0 est le chiffre qui représente le taux de reproduction moyen (ou la rapidité de de propagation dans la population) d’une maladie. Cela revient à connaître le nombre de personnes en moyenne un seul individu infecté risque contaminer autour de lui. Il se calcule en multipliant trois facteurs :  transmissibilité x contact social x durée de la période contagieuse. S’il est supérieur à 1, le nombre de nouveaux cas augmente tous les jours. La dynamique est exponentielle, c’est l’emballement. S’il est égal à 1, le nombre de nouveaux cas est constant au cours du temps. La dynamique est linéaire, l’épidémie est dite sous contrôle. S’il est inférieur à 1, le nombre de nouveaux cas diminue progressivement et finalement le virus disparait des radars.

TP-TD 1 : Transmission directe de maladies

Liste des catastrophes naturelles en Haïti en 2010 : 

  • 12 janvier : Tremblement de terre d’Haïti de 2010 d’une magnitude de 7,3. Son épicentre est situé approximativement à 17 km de Port-au-Prince, la capitale d’Haïti. Une douzaine de secousses secondaires de magnitude s’étalant entre 5,0 et 5,9 ont été enregistrées dans les heures qui ont suivi.
  • 20 janvier : Second tremblement de terre d’une magnitude de 6,1 survenu le 20 janvier 2010 à 06 heures 03 minutes, heure locale. Son épicentre est situé approximativement à 59 km à l’ouest de Port-au-Prince, et à moins de 10 kilomètres sous la surface.
  • 5 novembre : l’ouragan Tomas provoque des glissements de terrain dans le Sud du pays et des inondations à Port-au-Prince, faisant 3 morts19. 

Le bilan cumulé des poussées épidémiques du choléra à Haïti d’octobre 2010 à septembre 2012 s’établit à : 594 198 cas et 7 585 décès.

4- Comment expliquer, lors de catastrophes naturelles (séismes, raz de marée, inondations…) les épidémies de choléra ?

5- Qu’apporte le document suivant quant à l’explication des flambées épidémiques de choléra lors de catastrophes ? 

d’après NY times

6- En tant que médecin sans frontière, il vous est demandé de dresser une liste de préventions et de soins permettant de diminuer de façon radicale le nombre de contaminations liées au choléra.

Travail à réaliser à la maison

TP-TD 1 : Transmission directe de maladies

Compléter la frise chronologique en ce qui concerne les découvreurs et ce qu’ils ont découvert sur les maladies ou les pathogènes. Votre étiquette doit être courte.

Exemple d’étiquette :

Effectuer une petite recherche sur les découvreurs suivants, puis placez son étiquette dans la frise chronologique.

  • Alexandre Yersin
  • Gerhard tirer Hansen
  • Marcus Plenciz
  • Robert Koch
  • Philippo Pacini
  • Luc Montagnier
  • Louis Pasteur
Et si vous testiez vos réponses ?

Placez les étiquettes des inventeurs (=découvreurs) au bon emplacement de leur année :


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