Méthode pour le devoir de type bac

  • Partie 1 (/8) : 

Cette partie peut être un QCM, un sujet de synthèse ou les 2.

A- Epreuve avec ou sans document : sujet de type I ( 8 points) : La synthèse.

1- Modalités de l’épreuve :

On vous demande de répondre au problème (sans vous fournir de documents ou alors à l’aide d’un document) en réalisant une synthèse (Introduction I/ , A/ , 1) , a/ , … conclusion) dans un français correct et scientifique, illustré de dessins, de schémas et/ou de graphiques. Votre plan est évalué : il doit être réfléchi et adapté au problème (ne cherchez pas à imposer le plan du cours). Dans cette épreuve il est nécessaire de cerner les limites du sujet pour éviter le hors-sujet et surtout pour éviter les oublis (identification des mots clés « collant au sujet »). Alors surtout, lisez bien le sujet !

  • Compétences : restitution de connaissances, être logique et répondre au problème posé, être capable d’être synthétique et exhaustif, organiser son temps de réponse, et son plan, illustrer à bon escient ses propos, bien borner le sujet

2- Conseils : Comment procéder ?

  • Commencer par travailler au brouillon.

Surtout ne rédigez pas votre réponse au brouillon, des mots clés suffisent!

a) Analyse du sujet.

C’est une étape primordiale et donc incontournable de l’épreuve.

• Tout d’abord, repérez les mots clés de l’énoncé. Surlignez-les, ils vous fixent les limites du sujet. Il faut donc les définir soigneusement et strictement pour éviter de faire un hors sujet.

• Faites attention aux verbes employés : ils déterminent la nature du travail à effectuer.  Exemple : Montrer, décrire, argumenter, expliquer, comparer…

• Ensuite, notez en vrac toutes les idées qui vous viennent à l’esprit, par rapport aux mots clés de l’énoncé. Eliminez celles qui vous paraissent hors sujet puis numérotez les par ordre d’importance ou regroupez les en ensemble.

b) Construction de la réponse.

• Les idées sont regroupées en ensembles ce qui détermine le plan de votre devoir.

De ce fait, dénommez chaque partie de votre devoir par un titre clair et pertinent. Le plan est le premier élément que regardera le correcteur.

• L’introduction et la conclusion doivent-être soigneusement définies (par quelques mots au brouillon) :

– L’introduction détermine les limites de votre sujet et annonce les grandes parties du devoir. Elle doit donc définir les termes clés de l’énoncé.

– La conclusion reprend les idées importantes du devoir. Elle montre une dernière fois au correcteur que le sujet est bien maitrisé. Elle peut se terminer par une ouverture sur une notion qui est à la frontière du sujet ou sur un aspect d’actualité : c’est l’ouverture. Cette conclusion n’est surtout pas à bâcler car c’est la dernière impression qu’aura le correcteur…

• listez les schémas, graphes, (…) qui apporteront une illustration pertinente de vos propos. Attention, un schéma peut très bien synthétiser une notion, et peut se suffire à lui-même, s’il est suffisamment explicite. Sinon, il faut l’accompagner d’une courte explication.

  • Rédiger au propre.

• Une fois que le travail au brouillon est effectué, la rédaction de votre devoir est facilitée. Il ne reste plus qu’à en suivre le fil directeur

• Votre plan doit être apparent. Pour cela n’hésitez pas à utiliser des couleurs (rouge, vert, noir) pour les titres, différentes du développement (bleu);

• Aérez votre écrit : n’hésitez pas à sauter une , deux ou trois lignes entre chaque paragraphe, sous-partie ou partie.

• Soulignez vos mots clés.

• Vos schémas doivent posséder un titre et être correctement légendés.

• Il faut vous ménager un temps de relecture ce qui permet d’éviter des contre sens et de corriger les fautes de français et d’orthographe qui indisposent le correcteur (surtout pour les mots scientifiques!).

  • conseil d’organisation du temps.

TS : 1h35 -1h40

  • Ce qu’exigera le correcteur.

• Etre pertinent et ne pas commettre de hors-sujet

• Etre complet et ne pas faire d’omission.

• Etre exact, précis, rigoureux, n’oubliez pas que vous êtes des scientifiques.

• Etre construit, c’est-à-dire développez une idée clé par paragraphe.

• Etre maître du vocabulaire scientifique.

• Etre capable de réinvestir des données scientifiques venant appuyer vos propos :

schémas, graphes…

  • Quelques astuces.

• Démarche expérimentale : Les affirmations ne doivent pas être gratuites, il faut retrouver une trace de raisonnement scientifique (démonstration ou argumentation).

• Si vous avez le temps, encadrez vos schémas.

• N’essayez surtout pas de mettre quelque chose que vous ne maîtrisez pas.

• Erreur à éviter : mettre à tout prix une tranche de cours quelque soit le sujet.

B- Epreuve avec ou sans document : Le QCM ( 8 points si dans partie I).

Nul besoin de vous faire une fiche sur comment répondre à un QCM. Cependant quelques conseils et recommandations :

Lisez bien ce qui est demandé et attachez de l’importance aux articles et aux adjectifs : Ex : choisissez la bonne réponse, choisissez la réponse la plus exacte…

Pesez bien le poids des mots qui vous sont donnés dans les réponses parfois une préposition peut tout changer

Plus vous vous y entraînez plus vous arriverez à bien «sentir les pièges»…

  • Partie 2 (/8) : avec étude de docs

Cette seconde partie de l’épreuve écrite permet d’évaluer la pratique du raisonnement scientifique et de l’argumentation. Elle est subdivisée en deux exercices :
– Le premier exercice permet d’évaluer votre capacité à raisonner dans le cadre d’un problème scientifique proposé par le sujet, en s’appuyant sur l’exploitation d’un nombre réduit de documents. Le questionnement peut être formulé de façon ouverte ou sous forme de QCM.
Ce premier exercice est noté sur 3 points.
– Le second exercice permet d’évaluer votre capacité à pratiquer une démarche scientifique dans le cadre d’un problème scientifique à partir de l’exploitation d’un ensemble de documents et en mobilisant ses connaissances. Le questionnement amène le candidat à choisir et exposer sa démarche personnelle, à élaborer son argumentation et à proposer une conclusion.
Ce second exercice est noté sur 5 points.
Attention : pour les candidats qui n’ont suivi que l’enseignement obligatoire, le second exercice de la seconde partie de l’épreuve peut porter ou non sur la même partie du programme que le premier exercice. Pour les candidats ayant choisi la spécialité sciences de la vie et de la Terre, cet exercice porte sur l’un des thèmes du programme de spécialité.

A- Modalités de la partie 2

Validation du raisonnement scientifique sur une ou deux parties du programme :

  • Exo 1 : Commun (spécialité et obligatoire).
  • Exo 2 : peut être le prolongement de l’exo 1 pour les non spécialistes. Pour les spécialistes, il s’agit d’un exercice traitant  d’une des 3 parties vue dans l’année.
  • L’exercice 1  (3 points):

1 seul document : Résolution du problème posé dans l’énoncé.

1 seul document, mais plusieurs parties possibles dans le document.

Exigences : • Pas de connaissances à restituer.

• Mais, Utilisation des connaissances. (!)

• Le raisonnement doit être cohérent et intègrer toutes les données scientifiques

Distribution des 3 points (source : éduscol):

2- L’exercice 2 (5 points).

Forme : 2 ou 3 documents (mais plusieurs parties possibles pour chaque document).

Exigences : • apport de connaissances.

• Les informations doivent être extraites des documents (analyse et non description)

• Mise en relation des documents

• Mieux vaut faire une introduction pour cerner la problématique et éviter le hors sujet.

Conclusion : mise en relation des interprétations de documents.

Distribution des 5 points (source : éduscol):

B- Conseils : Comment procéder ?

Exercice 1

  • Commencer par travailler au brouillon.

Surtout ne rédigez pas votre réponse au brouillon, des mots clés suffisent!

a. D’abord, analyser le sujet

• Repérez les mots-clés de l’énoncé; définissez-les.

• Observez attentivement les documents et notez au brouillon les arguments qu’ils donnent en fonction de la question posée.

• Choisissez, parmi les informations proposées, celles qui sont en relation avec la question posée : votre réponse sera alors pertinente.

b. Ensuite, construire sa réponse

• Présentez d’abord le fait expérimental (comparaison de deux courbes par exemple), le fait d’observation (pourcentage des phénotypes parentaux ou recombinés…) ou, si nécessaire, la connaissance précise ou la saisie de données (étayée de valeurs numériques ou de notions scientifiques) qui vous sert d’argument.

• Puis indiquez la conclusion qui découle de cet argument et qui doit reprendre les mots de la question posée pour être pertinente.

  • Les attentes du correcteur: priorité aux documents

Le correcteur regarde l’exactitude et la pertinence de votre réponse. Mais surtout, il regarde si chaque donnée tirée des documents est immédiatement accompagnée de son interprétation biologique ou géologique.

  • Les erreurs à éviter

• Mauvaise lecture de la question accompagnant le document.

• Récitation du cours sans utiliser le(s) document(s) pour argumenter.

• Paraphraser le document sans l’interpréter par des mécanismes biologiques.

Exercice 2 :

  • Ce qu’il faut faire au brouillon 

a. D’abord, analyser le sujet

• Mettez en évidence les mots-clés du libellé de la question; définissez-les dans une introduction (!).

• Observez attentivement les documents et notez au brouillon les informations utiles pour résoudre la question posée.

• Complétez avec les connaissances strictement en relation avec le problème posé.

b. Ensuite, construire la réponse.

• Introduction : Cadrez votre sujet en définissant les termes scientifiques du problème et en annonçant la piste de résolution d’après les documents.

• Analyse des documents : Introduisez rapidement chacun des documents (titre, technique, lieu…), puis saisissez les données utiles du document et interprétez les en n’oubliant pas de donner des valeurs remarquables pour argumenter. Votre interprétation doit-être justifiée.

• Conclusion : les documents doivent être mis en relation pour répondre au problème posé dans l’énoncé. Là encore on attendra de vous des arguments.

=> Illustrez si nécessaire par un schéma de synthèse, en notant, dans les légendes, la référence aux documents (le schéma n’est pas forcément un schéma de cours).

  • Les attentes du correcteur

• Une réponse organisée (comme au b: introduction, analyse des documents, conclusion (mise en relation des documents).)

• L’utilisation des documents (dont la référence est citée) au service du problème biologique (ou géologique) posé.

• Un schéma de synthèse (si demandé), grand, avec des couleurs et construit à partir des données de l’énoncé. Ce n’est pas forcément un schéma de cours.

  • Les erreurs à éviter

Négliger :

• l’introduction qui situe le problème à résoudre,

• l’interprétation argumentée de chaque document,

• la conclusion ou le schéma-bilan qui résout le problème, en mettant en relation l’interprétation des documents.

 

Pour cet exercice, voici un tableau pour visualiser ce que vous devez faire :

D?roulement des activit?s
Comprendre ou proposer une démarche de résolution (durée conseillée : environ 10 minutes)
"Proposer une démarche à mettre en œuvre en utilisant le matériel à votre disposition et les informations (en annexe) afin de déterminer un gradient géothermique pour le Bassin parisien."
Utiliser des techniques et gérer le poste de travail (durée conseillée : environ 20 minutes)
"Tracer sur le papier calque à votre disposition, et à l’aide de la carte du Dogger, une droite passant Troyes-Provins-Le Havre, et reporter dessus les isobathes du toit de l’aquifère du Dogger, d’un coté de la droite en bleu
Appeler l’examinateur pour vérification

A l’aide du même calque, reproduisez la même manipulation, avec la carte thermique du Dogger. Cette fois ci, vos indications seront notées en rouge.
Appeler l’examinateur pour vérification

"
Communiquer à l’aide de modes de représentation (durée conseillée : environ 20 minutes)
" Construisez sur papier millimétré, et de la façon la plus rigoureuse qui soit le géotherme du bassin parisien passant par Provins.

Calculer le gradient géothermique
Puis à l’aide de la formule du flux géothermique déterminer le flux moyen de la nappe du Dogger en HFU"
Appliquer une démarche explicative (durée conseillée : environ 10 minutes)
Pour aller plus loin que la simple ECE, Exploiter le document 1 et le géotherme afin de répondre aux questions posées par la tâche complexe.
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